Imposition SASU – Quel est le régime d’impôts ?

Une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) est une forme juridique d’entreprise qui offre aux entrepreneurs une structure simple et flexible. Elle permet à l’entrepreneur de bénéficier d’une protection accrue en matière de responsabilité personnelle et commerciale.

En ce qui concerne le régime d’imposition des SASU, il est essentiel de noter que les profits sont assujettis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques et non à l’impôt sur les sociétés. Cela signifie que les dividendes versés à un actionnaire unique sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. De plus, la transmission d’une entreprise sous forme de SASU est généralement moins coûteuse car elle ne nécessite pas la cession ou le transfert des actions sociales.

 

Qu’est-ce qu’une SASU ?

 

Une SASU est une forme juridique d’entreprise qui permet à un seul actionnaire de créer et de gérer une entreprise avec le statut d’auto-entrepreneur.

Cette structure lui offre des avantages tels que la réduction des coûts liés à la gestion administrative et comptable, sans oublier les possibilités fiscales intéressantes. De plus, le statut de SASU ne requiert pas un capital minimum pour être créée, ce qui en fait la forme d’entreprise idéale pour les entrepreneurs qui débutent leur activité.

Enfin, elle permet à son actionnaire unique d’avoir une prise sur toutes les décisions et de bénéficier d’une plus grande flexibilité opérationnelle.

 

Quels sont les avantages fiscaux d’une SASU ?

 

Une SASU offre de nombreux avantages fiscaux aux entreprises. Les dirigeants d’une SASU bénéficient d’un régime fiscal plus favorable que celui des autres formes d’entreprise, notamment lorsqu’il s’agit du calcul de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée (CSG). Le taux de cotisations sociales est également plus faible pour les dirigeants d’une SASU que pour ceux des autres formes d’entreprise, ce qui permet aux dirigeants de conserver une plus grande partie des profits. 

Les dirigeants d’une SASU peuvent également bénéficier d’un régime fiscal spécifique pour leurs dividendes, ce qui permet à la société et à ses actionnaires de bénéficier d’avantages fiscaux supplémentaires. Enfin, les charges sociales des dirigeants et actionnaires sont généralement exonérés si leur chiffre d’affaires annuel est inférieur à un certain seuil.

 

Quels sont les critères de sélection pour devenir une SASU ?

 

Une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) est une forme juridique d’entreprise qui permet à un seul actionnaire de créer et de gérer une société. Elle peut être utilisée pour diverses activités commerciales, y compris la gestion de biens immobiliers, des services financiers ou des activités liées aux médias.

Pour pouvoir créer une SASU, il est capital que l’actionnaire respecte certaines conditions préalables. Tout d’abord, l’actionnaire doit être une personne physique majeure et capable juridiquement. Ensuite, il doit avoir le statut d’auto-entrepreneur ou avoir déjà créé une entreprise individuelle. Enfin, l’actionnaire doit disposer d’une somme minimale de capital social afin de pouvoir créer et gérer la société. 

De plus, lorsqu’un actionnaire souhaite créer une SASU, il doit remplir un formulaire spécifique auprès du Centre de Formalité des Entreprises (CFE). Une fois ce formulaire complété et validé, le CFE délivrera un certificat attestant que la SASU est enregistrée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

 

Quels sont les impôts à payer avec une SASU ?

 

Imposition sasu

Une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) est un type d’entreprise qui permet à une seule personne de gérer et d’administrer la société. Il existe plusieurs impôts à payer lorsque vous créez et exploitez une SASU.

  • Tout d’abord, la SASU doit payer des impôts sur les bénéfices. Il s’agit de l’impôt sur le revenu des entreprises pour les sociétés dont le chiffre d’affaires est inférieur à 7,63 millions d’euros. Ce taux est actuellement fixé à 15% du bénéfice imposable, plus un prélèvement forfaitaire libératoire de 15%.
  • Ensuite, la société doit payer une contribution sociale sur les bénéfices des dirigeants qui sont assujettis aux cotisations sociales et qui sont calculés en fonction du montant des bénéfices réalisés par la SASU.
  • En outre, il y a aussi des taxes locales comme la taxe professionnelle ou la taxe foncière qui sont appliquables aux entreprises commerciales ou industrielles et qui dépendent de l’emplacement géographique de l’entreprise.
  • Enfin, les entreprises doivent également payer une TVA si elles réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 33 100 euros par an. La TVA est calculée en fonction du taux applicable aux produits et services vendus par l’entreprise.

 

Quelle est la différence entre une SASU et une SARL ?

 

Une SASU et une SARL (Société à Responsabilité Limitée) sont deux formes juridiques distinctes pour les entreprises.

La principale différence entre une SASU et une SARL est le nombre de personnes impliquées dans la gestion. Une SASU est gérée par un seul actionnaire, alors qu’une SARL peut avoir plusieurs actionnaires ou associés. Cela signifie que la responsabilité des associés d’une SARL est limitée à leurs apports au capital social et que chaque associé ne peut pas être personnellement tenu responsable des dettes ou des engagements contractés par la société. Par contre, l’actionnaire unique d’une SASU est personnellement responsable des dettes et engagements contractés par la société.

En termes de structure organisationnelle, une SASU n’a pas besoin de conseil d’administration ni de président du conseil, alors qu’une SARL doit avoir un président du conseil et un conseil d’administration composé d’au moins trois membres. Les statuts doivent également être rédigés différemment pour chaque forme juridique : les statuts de SASU sont beaucoup plus simples et moins détaillés que ceux d’une SARL.

Les frais liés à la création et à l’enregistrement en préfecture sont également différents pour les deux formes juridiques : il faut généralement moins cher pour créer une SASU qu’une SARL.

 

Quelle est la procédure pour le dépôt des comptes annuels pour une SASU ?

 

La procédure pour le dépôt des comptes annuels d’une SASU est relativement simple. La première étape consiste à établir les comptes annuels de la société. Cela peut être fait par un comptable ou par l’entreprise elle-même, en fonction de la taille et de la complexité de ses activités. Une fois les comptes prêts, ils doivent être soumis à l’organisme chargé du contrôle des entreprises (ORECE). Il est fondamental de noter que cette soumission doit se faire avant le 31 mars pour les entreprises dont l’exercice se termine au 31 décembre. Enfin, après réception des documents et vérification par l’ORECE, une attestation officielle sera envoyée à la société, confirmant le dépôt des comptes annuels.

 

Quel est le régime d’imposition applicable aux dividendes perçus par un associé d’une SASU ?

 

Les dividendes perçus par un associé d’une SASU sont soumis à l’impôt sur le revenu, au même titre que les autres revenus de placements.

Le taux d’imposition est généralement compris entre 0 % et 45 % en fonction du montant des dividendes et du niveau de revenu global de l’associé. Il est possible de bénéficier d’un abattement forfaitaire pour impôt sur les sociétés (IS) sur les dividendes. Cet abattement s’applique aux dividendes provenant de la société et qui sont inférieurs à 75 000 € par an. Dans ce cas, seuls 50 % des dividendes sont imposables.

Les associés peuvent également bénéficier d’un crédit d’impôt pour frais professionnels ou déductions spécifiques, qui peut être appliquée aux dividendes si elles sont prises en compte pour le calcul de l’IS. Les associés doivent donc vérifier auprès de leur comptable si cette option est disponible et comment elle peut être appliquée afin de réduire leurs impôts liés aux dividendes perçus.

 

Quelle est la situation fiscale spécifique des associés à responsabilité limitée d’une SASU ?

 

Les associés à responsabilité limitée d’une SASU bénéficient d’un régime fiscal spécifique qui leur permet de bénéficier des avantages fiscaux offerts par une société. Réellement, les associés sont tenus de payer une contribution personnelle et proportionnelle au capital social et à la contribution sociale des salariés.

De plus, les associés ne sont pas soumis aux impôts sur le revenu et sur les sociétés. La seule exception est lorsque la SASU a un chiffre d’affaires annuel supérieur à 763 000 euros, ce qui entraîne alors une imposition du résultat net à hauteur de 15%.

Enfin, les associés peuvent déduire certaines charges liées à l’exploitation de leurs activités, telles que les frais de personnel et autres dépenses professionnelles. Ces déductions permettent aux associés d’optimiser leurs impôts et de profiter pleinement des avantages fiscaux offerts par la SASU.

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